Renzi veut sortir de cette mer des Sargasses qu’est la croissance italienne. Il lui faut réformer encore dans le privé, notamment pour flexibiliser l’emploi, avec moins d’impôts sur les entreprises. Il lui faut aussi couper plus fort dans le public, pour simplifier et alléger davantage le vaisseau. Le Sénat et les provinces vont disparaître. Surprise : les Italiens sont d’accord. Renzi reste donc à bord.
Valls veut avoir un peu plus de croissance privée, sachant qu’il ne peut plus augmenter aucun impôt. Donc il faut moins d’impôts pour les entreprises (et aussi pour les plus modestes), avec plus de flexibilité sur l’emploi. Surtout il faut vite réduire la dépense publique. Nous aurons donc huit régions et plus du tout d’assemblées départementales. Surprise : les Français sont d’accord ! Valls peut continuer.
Renzi et Valls sont toujours en bateau. Une flottille est en train de se former. Et si elle faisait avancer l’Europe plus vite ?