La nouvelle génération de la communication au Royaume-Uni

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 La nouvelle génération de la communication au Royaume-Uni

Dites-moi comment vous communiquez : je vous dirai quel âge vous avez.

La révolution de la communication est plus générationnelle encore que technologique. Les jeunes de 12 à 15 ans ne s’envoient plus d’emails mais communiquent surtout par messageries et par réseaux sociaux si l’on en croit l’étude d’Ofcom concernant le Royaume-Uni. Les Photo messages ou picture messaging ou MMS (Multimedia Messaging Service) sont des envois de photos, vidéos, sons… Inutilisés chez les adultes, ils représentent 10 % des messages des ados anglais. Les apps de messagerie, applications de messagerie, souvent gratuites, sont notamment WhatsApp, acheté pour 19 milliards de dollars par Facebook, Facebook Messenger, Slack ou encore Snapchat, ce bébé fantôme qui rit… Ils pèsent plus de 25 % des échanges des adultes anglais et plus de 50 % des ados britanniques. Les réseaux sociaux enfin, de plus en plus nombreux, sont très généraux comme Twitter ou Facebook, mais de plus en plus spécialisés en fonction des activités (lecture, course, nage…), des goûts (cuisine, cinéma, généalogie…) ou encore des pays, communautés linguistiques, groupes philosophiques ou religieux…

Les réseaux façonnent toutes les sociétés et les nouveaux chamboulent la nôtre. Dans le domaine marchand, le Royaume-Uni est le plus en avance au monde si l’on en veut pour preuve la publicité sur mobile : 15,9 livres par tête en 2013 contre 14,5 aux Etats-Unis, 9,1 en Corée et 0,8 en France.

Mais à côté des réseaux commerciaux, il y a les réseaux proprement sociaux. C’est alors une autre vision qui apparaît : 74 % des Italiens qui ont accès à Internet par leur mobile les utilisent, 71 % des Espagnols, 65 % des Australiens, 64 % des Américains et des Britanniques, 59 % des Français et 56 % des Allemands. Sans aller trop vite aux conclusions, on peut penser que les réseaux anglo-saxons sont plus business et les réseaux du sud plus sociaux. Parce que l’économie américano-anglaise va mieux, parce que le Sud a été plus touché par la crise et doit se reconstruire ?

En tout cas, tout bouge. Et il serait grave de ne pas voir ce monde plus interconnecté et réactif que jamais, tant pour l’économie et la finance – quand il s’agira de normaliser les taux d’intérêt – que pour la société – quand il s’agira de poursuivre la mutation en cours.

 

La nouvelle génération de la communication au Royaume-Uni

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 La nouvelle génération de la communication au Royaume-Uni

Dites-moi comment vous communiquez : je vous dirai quel âge vous avez.

La révolution de la communication est plus générationnelle encore que technologique. Les jeunes de 12 à 15 ans ne s’envoient plus d’emails mais communiquent surtout par messageries et par réseaux sociaux si l’on en croit l’étude d’Ofcom concernant le Royaume-Uni. Les Photo messages ou picture messaging ou MMS (Multimedia Messaging Service) sont des envois de photos, vidéos, sons… Inutilisés chez les adultes, ils représentent 10 % des messages des ados anglais. Les apps de messagerie, applications de messagerie, souvent gratuites, sont notamment WhatsApp, acheté pour 19 milliards de dollars par Facebook, Facebook Messenger, Slack ou encore Snapchat, ce bébé fantôme qui rit… Ils pèsent plus de 25 % des échanges des adultes anglais et plus de 50 % des ados britanniques. Les réseaux sociaux enfin, de plus en plus nombreux, sont très généraux comme Twitter ou Facebook, mais de plus en plus spécialisés en fonction des activités (lecture, course, nage…), des goûts (cuisine, cinéma, généalogie…) ou encore des pays, communautés linguistiques, groupes philosophiques ou religieux…

Les réseaux façonnent toutes les sociétés et les nouveaux chamboulent la nôtre. Dans le domaine marchand, le Royaume-Uni est le plus en avance au monde si l’on en veut pour preuve la publicité sur mobile : 15,9 livres par tête en 2013 contre 14,5 aux Etats-Unis, 9,1 en Corée et 0,8 en France.

Mais à côté des réseaux commerciaux, il y a les réseaux proprement sociaux. C’est alors une autre vision qui apparaît : 74 % des Italiens qui ont accès à Internet par leur mobile les utilisent, 71 % des Espagnols, 65 % des Australiens, 64 % des Américains et des Britanniques, 59 % des Français et 56 % des Allemands. Sans aller trop vite aux conclusions, on peut penser que les réseaux anglo-saxons sont plus business et les réseaux du sud plus sociaux. Parce que l’économie américano-anglaise va mieux, parce que le Sud a été plus touché par la crise et doit se reconstruire ?

En tout cas, tout bouge. Et il serait grave de ne pas voir ce monde plus interconnecté et réactif que jamais, tant pour l’économie et la finance – quand il s’agira de normaliser les taux d’intérêt – que pour la société – quand il s’agira de poursuivre la mutation en cours.