Pétrole : la surprise de l’OPEP

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La réunion à Vienne le 30 novembre a validé la stratégie d’Alger du 28 septembre avec un accord unanime des membres pour baisser la production totale à 32,5 millions de barils par jour.

 

Ceci conduit à un arrangement complexe, la réduction de 1,2 million de barils/jour de l’OPEP venant surtout d’Arabie Saoudite (-485 000 b/j), d’Irak (-210 000 b/j), des Emirats Arabes Unis (-139 000 b/j) et, hors OPEP, de Russie (600 000 b/j). L’Arabie Saoudite a ainsi, officiellement, accepté une hausse, légère, de la production iranienne.

Les prix du pétrole remontent alors, mais il ne faut pas trop extrapoler ce mouvement. La baisse est calculée pour stabiliser le marché, ce qui dépend de la croissance globale et aussi de la stratégie de production américaine. Or, dans sa campagne, Donald Trump a souhaité que les Etats-Unis ne soient plus dépendants de l’OPEP, grâce au pétrole de schiste…